Nicolas Simons : Le destin d'un guindailleur

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Nicolas Simons surnommé plus communément par ses amis « Coni », « Requin » ou encore « La calvace » est un jeune étudiant guindailleur montois. Mais avant de vous parler de sa vie de débauche qui est momentanément mise en pause à cause du Covid-19, il est essentiel de rappeler brièvement son parcours en secondaires.
Nicolas, durant ses premières années de secondaires, était ce qu’on pouvait appeler un geek. Il était un grand adepte du jeu Dofus. Il y passait des heures sans sortir de sa chambre, sans voir un seul rayon ultraviolet. Ce qui a donc entrainé une très longue période sans coiffeur, sa coupe de cheveux fut longtemps sujette à de nombreuses brimades. Nicolas se reprit en main en coupant ses cheveux. Il eut un succès tel qu’en 5ème secondaire, les filles se jetaient à ses pieds. Mais l’heureuse élue fut une belle rousse prénommée Laure. Leur idylle amoureuse ne dura que 3 mois, car une autre demoiselle avait décidé de montrer ses crocs entre temps. Malheureusement, leur relation allait créer un mini-séisme dans leur entourage. De fait, il s’agissait de Claire, le premier amour de son meilleur ami Valentin. La réaction de ce dernier ne s’est pas faite attendre… Il a coupé les ponts sur le champ avec son grand ami. Mais évidemment, les vraies amitiés ne meurent jamais, et les deux camarades se sont depuis réconciliés…

Nicolas réussit avec brio ses secondaires, et décida de commencer des études d’ingénieurs industriels à Mons. Etudes supérieures riment évidemment avec baptême estudiantin. Nicolas effectua le sien dans un cercle composé exclusivement de mâles en rute, l’I.S.I.C. Depuis lors, Nicolas ne passe pas une semaine sans boire un petit godet entouré de ses camarades. Son baptême étudiant l’a métamorphosé, lui a donné énormément confiance en lui. Durant sa première année, il fut un grand adepte de ce qu’on appelle, en langage vulgaire, « la biffle ». Il en mettait à tous les étudiants qui osaient s’endormir en soirée près de lui, Valérian Molle fut d’ailleurs sans aucun doute sa plus grande victime. Mais la première année de guindaille de Nicolas fut compliquée, car celui-ci ne vivait pas encore sur le territoire montois. Heureusement depuis 2 ans, il loge dans des colocations étudiantes, ce qui a changé sa vie.

En effet, depuis lors, il ne rate aucune guindaille de son cercle, et de son cercle d’adoption, les Wawa’s. Ce qui oblige Nicolas à s’entraîner sans lésiner sur l’effort au bar I.S.I.C pendant la journée. « J’essaie d’encaisser le plus de choppe en une journée pour mieux résister aux guindailles et à son flux important de bières » nous avait-il confié il y a de ça quelques semaines. D’ailleurs, il ne sait pas dire non à une bière. Sa résistance à la tentation est aussi solide que la porte du bar de son cercle. (NDLR : Référence au cambriolage du bar I.S.I.C, où la porte fut tordue à la simple force des bras…) Mais cet entrainement forcené a déjà eu quelques revers. En étant imbibé d’alcool, Nicolas se transforme de temps à autre… Il lui arrive fréquemment d’appeler toutes les filles qu’il croise en guindailles « FILLEULE SALOPE », tout en criant de toutes ses forces comme un gros bourrin, car ne l’oublions pas, il reste un I.SI.C. Il lui est également arrivé de cracher sur l’ancien président de son cercle, ce qui lui a valu quelques réprimandes. Mais apparemment, les efforts ont payé puisque celui-ci va sans aucun doute obtenir la tant convoitée Toge I.S.I.C. Cette Toge est précieuse, car la légende raconte que c’est la même toge qu’ils se transmettent depuis la création du cercle (Faute de pouvoir en racheter une à cause du cambriolage de leur coffre-fort pendant le confinement).

Mais Nicolas n’est pas qu’un guindailleur, il est également très assidu dans ses études. Il suit actuellement un programme qui lui permettra d’obtenir un diplôme d’ingénieur de gestion et un diplôme d’ingénieur industriel en même temps. Il est aussi adepte de sport. Lors de ses secondaires, il s’était adonné à la musculation, qu’il a dû arrêter prématurément à cause d’une blessure au biceps, comme nous l’a confié son ami Lilian. Depuis sa rentrée à l’université, Nicolas s’est tourné vers les sports de raquette. Premièrement vers le tennis, où il n’a pas fait long feu. C’est dans le squash que Nicolas s’épanouit avec son partenaire Louis. Il a enchainé les défaites sans jamais broncher, mais juste avant le confinement, il était proche d’une victoire. Son adversaire Louis s’est exprimé amèrement après son dernier match : « La victoire fut compliquée, il a énormément progressé, dans 2-3 match il me détrônera. »

En conclusion, Nicolas est un ami sur qui on peut compter, toujours là dans les bons comme dans les mauvais moments. Il vous redonnera le sourire autour d’une bière ! Il vous crachera peut-être à la figure mais rassurez-vous, c’est sa façon à lui de vous montrer qu’il vous aime…

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